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La volonté se prononce, tout y est propice, rien de plus n’est requis : elle forme les auspices.
Le sort, continuellement, de ses doigts s’évertue, certes, à façonner les âmes, met son point d’honneur à bâtir ou à détruire les édifices, aspire à orienter ou égarer les visiteurs, mais il est au pouvoir de la détermination de le soumettre à ses lois.
« Mais le choix n’est qu’une illusion ! », entend-on parfois. – Eh bien, il reste cependant la persévérance dans l’idée que les voeux correspondent aux desseins, aux recommandations, à la précision !
Dans ces conditions, sur les motivations, sur les raisons du destin, pourquoi discourir encore, pourquoi repousser le festin ? pourquoi tuer les secondes, pourquoi sacrifier l’avenir ? – N’est-il pas l’heure d’agir plutôt que de s’appesantir ? Ne faut-il point faire effort sur soi-même, et glorifier cette peine et cette force qui favorisent l’essor ? et chercher un tremplin qui soit fait de nos mains ? et, sûrs de notre vigueur, et armés de la plus belle ardeur, embrassant le futur, confiants tel un enfant, se jeter dans l’azur et décimer les peurs ?
N’est-il pas grand temps de saisir cette destinée, de prendre sa vie en main ? de caresser sa dulcinée, de la chérir, – de l’ensevelir sous nos soins ?
N’est-il pas grand temps de disposer cette grande fête, et de s’y inviter… et d’y célébrer cette vie, avant que la fin ne nous guette ?
Car, oui, tout ceci est possible, mais – est-il nécessaire de le répéter – encore faut-il, avant de se poser la question du « pouvoir », considérer avec application celle du « vouloir »…
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