1
Le bon grain et l’ivraie
2
Quand il faut se taire
Qu’on m’éclaire, que l’on m’instruise de l’intérêt de tant et plus de paroles expectorées, quand, au préalable, le temps nécessaire n’est pas consommé afin de percevoir et d’imaginer, de sentir et de créer ? Quelles saveurs, quelles valeurs prendraient les morphèmes — insipides ! —, les concepts — imités ! —, les modèles — tout usés ! —, sans les sentiments, sans l’intuition, sans la vision personnelle du créateur qui par la fureur du sort aurait été rendu éloigné des images mentales du monde extérieur… à l’écart de sa propre réalité intérieure ? En ces déplorables circonstances, en ces vaines conditions, pour quelle raison une intelligence neuve s’obstinerait-elle ? Et parmi quels desseins ? — Parmi quelles platitudes ? Au milieu de combien de folie ?
3
Expériences perdues
4
Végétalité du poème
5
Jeunesse retrouvée
6
Quelle prétention
7
Jeu vital
8
Encre rouge
Une encre dans l’intensité, une âme en ignition.
Photo © iStockphoto.com / Pepe_Saavedra
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