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Esprit et Liberté

Un espace et un temps pour les esprits libres

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Archives pour août 2016

Le souffle de l’invention

Le souffle de l’invention

17 août 2016 par Vincent PAYET

1. Le souffle de l’invention.

Un nombre élevé de têtes particulièrement fécondes cultivent des états de conscience bien singuliers. L’esprit hautement créatif, fréquemment monomaniaque, crée en lui-même une sorte de champ de gravité, un vortex aspirant une quantité monstrueuse de matières susceptibles d’abriter des liens cachés ou apparents, des similitudes, des analogies en rapport avec le centre d’intérêt : le « centre de rotation ». La masse du tourbillon augmente, sa végétation s’épanouit, son monde abrite des populations nombreuses, diverses, renouvelées et toujours davantage ; de plus en plus fréquentes se font les collisions, les explosions, les combinaisons, au sein de ce système qui s’enrichit, se complexifie, au coeur de cette base de données vivantes en perpétuel mouvement. — Tout est propice. Alors le souffle de l’invention se renforce, développe ses ailes et s’élève : car celle-ci n’est de nature rien, rien que le choc, le conflit, la rencontre… l’agitation, l’opposition, l’entente — et émergence !

 

2. Le ressort.

Un individu dont la conscience est aux prises avec les forces, les influences, les champs extérieurs est tel ce ressort que l’on étire dans tous les sens malgré lui. Certes ses propriétés l’en rendent capable, mais à quel prix ! Je ne préciserai pas, ici, combien, dans une constance absurde, sa forme spontanée subit les « lois » extérieures de l’altération. Jour à jour et dans le mensonge son âme éprouve une pression négative, une formidable tension. Comment l’infortunée pourrait-elle, dans ces conditions, ne point avoir une vive conscience du négatif grouillant en vers aveugles dans ses émotions, ses sentiments, à l’intérieur de toutes ses pensées ?!

 

3. De la réduction du paquet d’onde.

Tu vogues dans la vie, les voiles de la curiosité élégamment et triomphalement déployées. Tu aperçois toutes les routes possibles ; elles t’observent, affolent tes sens, te transmettent leur ivresse. Mais, oh ! malheur ! tu te souviens alors seulement que tu n’es pas une particule ! Le réel te rappelle soudainement que vivre, c’est choisir, et qu’il te faut, maintenant, effectuer une forme de « réduction du paquet d’onde », — que par la « mesure » de ta volonté, par la puissance d’une décision, tu dois orienter les probabilités, agiter les potentialités, et mettre au monde ta réalité propre !

 

4. Le tournis.

Le monde ressemble étrangement à une prairie fabuleuse, où l’encéphale des ruminants aurait reçu naguère la funeste visite des larves malicieuses. Et nous les voyons saisis par les vertiges convulsifs, et tracer avec leurs pattes de curieux ronds : les figures circulaires de la folie. Le troupeau égaré tourne, tourne, tourne… danse à ne plus finir, répand ses pas difformes, son allure morbide, ses traces éphémères ; la trépidation, la cadence, les vibrations infernales semblent couler dans chaque recoins de chaque veine. On est même forcé de détourner régulièrement la vue de dessus ces sinistres objets, sous peine de permettre à l’image elle-même de nous donner le tournis, sous peine de lui donner les moyens de nous faire chavirer — sous peine de vie !

 

Photo © iStockphoto.com / Zffoto

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Le Bleu et le Blanc ou la Couleur de la Détresse

Le Bleu et le Blanc ou la Couleur de la Détresse

16 août 2016 par Vincent PAYET

1. Le Bleu et le Blanc ou la Couleur de la Détresse.

Une célèbre fête, un sublime gâteau monté, une existence pleine d’enthousiasme, d’intensité, de richesses ! en définitive, n’est-ce point cela qui importe ? Et le dynamisme, l’imagination, l’inventivité, les défis, les aptitudes, n’en sont-ils point les principaux ingrédients ? Tu voudrais aller au loin, quitter ton emploi ; cependant, et tu n’es pas sans l’ignorer, tu ne saurais supporter son absence : cependant ton âme n’est pas suffisamment préparée ! Ton espoir est mis dans la glorification ordinaire des loisirs, mais tu ne connais la manière de les convenablement remplir ! Quel est donc ce travail idéal que tu as tant de difficultés à te figurer ? Probablement celui qui n’en est pas tout à fait un, ou plutôt, celui qui l’est assurément : cette activité dans laquelle tu serais prêt à verser toute joie et toute peine, l’intégralité de ce temps libre fuyant, l’ensemble de tes heures formant en gouttes rassemblées la coupe de ta vie ; cette dépense contre laquelle jamais ta pensée ne protestera : « Il suffit. Mon âme s’évanouit ! La valeur se cache, mon existence me fuit ! Tâches ingrates qui conspirent à ma perte ! Cruelle destinée semblant sur ma tête s’acharner ! » Si l’on pouvait ressentir la détresse habitant d’indénombrables cols bleus et cols blancs, quelle âme, sous le poids d’un tel fardeau, serait en mesure de ne point, elle aussi, se sentir défaillir ? « Si nous nous étions posés les bonnes questions plus tôt, combien de souffrances nous eussions évitées… »…

 

2. Immortalité de l’âme.

Bien souvent nous sommes trompés par notre intuition. Nous éprouvons l’espace et le temps et, s’il ne tenait qu’à notre analyse psychologique, nous les considérerions comme des objets rigides — et il s’agit, ici, bel et bien de temps objectif, et non pas subjectif. Or nous savons, depuis Einstein, qu’ils sont élastiques ! Si nous étions photons, nous porterions en nous l’éternité ; si nous possédions l’énergie nécessaire au déplacement de notre masse à la vitesse de la lumière, nous nous dirigerions vers l’immortalité. Ainsi, je peux énoncer que l’« immortalité » de l’âme est, en théorie, possible !…

 

3. Bon gré ou mal gré.

Nous avançons bon gré ou mal gré, épousant la courbure des évènements, tenant la main des phénomènes, tels des choses inconséquentes, des entités légères, d’aimables et doux enfants, tantôt en souriant, tantôt en nous lamentant, parfois, toujours selon le sort, en nageant dans la platitude, d’autres fois, en glissant sur les chemins bossués… — Peut-être la conscience est-elle cette curieuse petite fille qui, après voir reçu l’impulsion originelle, ne fait qu’emprunter les lumineux sillons.

 

Photo © iStockphoto.com / seamartini

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Les ascaris de la culture

Les ascaris de la culture

15 août 2016 par Vincent PAYET

Le grand orage vient… Déjà se pressent devant les portes de la culture, cognent contre les toits des maisons, les hordes d’ouvrages en tout genre… Dès à présent entre l’Ignoble. Comment ? qui est-il ? Vous l’ignorez donc ? — Son visage est celui de la Répugnance, sa tête se nomme Superficialité, son corps loge la Frénésie : c’est une âme désarticulée, un pantin insane que l’on autorise à pénétrer ! Et voilà que les pâles pages prononcent les mots sacrés, l’« éducation », la « haute culture », la « maîtrise », l’« art » ! À côté d’elles — est-ce presque drôle ! —, dans les allées du parc, les parents déambulent en s’échangeant des noms ; des appellations devenues dans leur bouche indiciblement étranges : « auteur », « savant », — voire « artiste » ! « C’est que notre époque est celle du verbe », récitent-ils en choeur. « Continuez donc, mesdames, messieurs à former vos belles lettres, vos illustres caractères, à enchaîner les signes, à emprisonner les beautés ! », pourrait légitimement lancer un esprit sainement révolté. Mais pourquoi s’arrêteraient-ils d’ailleurs, quand le public de toutes parts exulte, quand partout sont vus des ignorants s’écriant : « Vive tous les hommes de lettres ! vive la connaissance ! vive le vrai et le beau ! » (je souligne), des individus qui, s’imaginant s’adresser à d’autres, ne font qu’encourager les ascaris de la culture ; lesquels, quoi qu’ils s’évertuent à laisser paraître, peuplent bien davantage leur « esprit » de billets de banque, de prestige, d’apparences que de profondeur, de véracité, de dignité — de considérations purement artistiques. Je disais donc que les éclairs des têtes se rapprochent… Ah ! oublions donc tout cela ! Car, qui, de nos jours, craint encore réellement les décharges électriques, le tonnerre, les crises météorologiques — le déluge dans les esprits ?! — Les petites caboches, en effet, filent bien étourdies vers le ciel, sous les pluies torrentielles, les folles pensées, les injures à milliers ; — au sein d’une épilepsie globale, elles ne voient ni ne pressentent et les terribles obus et les chutes vertigineuses.

 

Photo © iStockphoto.com / Shooter99

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Sottes sauterelles

Sottes sauterelles

14 août 2016 par Vincent PAYET

1. Des troubles organiques.

Ce qui manque de nos jours ? Des cœurs qui sentent bien, des yeux qui voient convenablement, une tête qui, de tout ceci, sait quoi en faire. En ce qui concerne la vision, le problème est celui de la résolution, laquelle, étant trop faible, des objets variés ne sait distinguer la richesse des dimensions ; quant à la sensibilité, la question est celle des vibrations, lesquelles, traduisant le dérèglement du monde des émotions et des sentiments, sont inadéquates.

 

2. Des humanismes.

Le désir de savoir, l’étude des textes les plus délicats du passé, l’enrichissement de l’esprit, le développement de l’animal vers, aidé de la culture, le « davantage humain » ; une éducation mariant le littéraire et le scientifique ; l’altruisme, le respect, l’amour, l’humanité : passe encore. Mais la considération de l’homme comme fin et valeur suprême : le piédestal, la colossale prétention, le grotesque ?! Ah ! qu’il est des phénomènes par trop insoutenables ! Des évènements qui, malgré soi, forcent au fin fond de la grotte le réveil… du digne, du grand — du rire homérique !

 

3. Sottes sauterelles !

Il semble qu’à force d’assister à la répétition des mêmes mouvements, l’esprit critique s’endorme, et que le déraisonnable devienne, imperceptiblement, en glissant à travers le songe funeste, le cohérent. C’est ainsi qu’en esquivant le regard conscient, tous ces rassemblements, ces foules numériques amassées, ces tribus physiques et abstraites passent inaperçues à l’attention de la multitude. En ces lieux, les êtres s’observent, s’échangent de doux sourires, s’identifient, — se représentent eux-mêmes si différents du reste du monde ! Que de reconnaissance mutuelle, que de fierté, que de méprises y pullulent ! Les cercles se forment, délimitent, enferment, et, pensant apercevoir la figure de l’infini, de la plénitude, de la perfection, s’imaginant reconnaître sa nouvelle maison, sa famille valable, ses véritables amis, — la grande sauterelle, ivre, dans le piège qu’elle croit patrie saute gaîment ! Les           « leaders » de toutes espèces naissent, attirent, aspirent ; il est vrai que le pouvoir et la gloire n’ont jamais cesser d’être des ressorts puissants. « Au sein de la vaste plaisanterie, des relations authentiques se créent », dit-on ; — mais n’est-ce point plutôt : des maillons secrets… des liens… une corde ?

 

Photo © iStockphoto.com / Dezein

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Frêles esquifs

Frêles esquifs

13 août 2016 par Vincent PAYET

1. Frêles esquifs.

Les minuscules pieds foulent l’étendue marine vers je ne sais quoi, je ne sais où. Ce faisant, ils déforment la surface élastique, y déposant dans les creux de sa main, comme le réalise tout corps possédant une masse, comme toute matière, de minuscules traces, de nouveaux vestiges. La vie se lève, porte les feuilles insignifiantes, les anime, puis, se couche, et les déposent — inertes. À peine son souffle senti, celles-ci doivent s’en aller. À peine le début de leur propre histoire à eux-mêmes racontée, que cette dernière les quitte. Depuis si longtemps les frêles esquifs ne laissent pas que de rouler, rouler encore, — et de s’allonger parmi l’écume.

 

2. Fourches caudines.

Cela est contraire aux propriétés de nombreuses complexions que de constamment supporter les changements de paradigmes et les incertitudes. En effet, qu’y a-t-il de plus étranger pour ces consciences que d’appréhender leurs convictions les plus intimes et de les faire passer, une à une, sous les fourches caudines de la critique, de l’analyse, du sain jugement, que d’emmener tout ce beau monde en voyage, sur un imposant navire apprêté pour l’occasion : vers les sentiers éclairés, les voies salubres, les passages assainissants — au travers du tamis moléculaire du bon sens ?

 

3. Harmonies formelles.

Saisissant une poignée de réalité, son essence nous glisse sans arrêt des mains ? Que nous importe ! Nous autres jardiniers du monde, savons aussi nous satisfaire de la floraison des formes, sommes capables de simplement regarder : sans sur toute chose continuellement poser le regard fréquemment indélicat de nos grossières interprétations. Au fond, nous cultivons de longtemps notre goût des harmonies, de la beauté, de la perfection formelles.

 

4. Sentiment d’incomplétude.

Pourquoi l’humain est-il cette fameuse bête effrayée ? Parce qu’il ressent la présence d’une question immense, d’une lourdeur considérable survolant sa condition. Parce que, malgré ses innumérables conceptions il n’est qu’une théorie incomplète. — L’apeurée éprouve l’incomplétude de sa chair. — Et elle croit voir un oiseau de proie en train de resserrer ses cercles descendant ; elle ne parvient à concevoir les mécanismes de la peur ni les hallucinations, les illusions résultantes : elle se pense comme un souffre-douleur, une âme harcelée, une malheureuse prise en chasse… — par une simple idée !

 

Photo © iStockphoto.com / Daria_Andrianova

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Fiat lux

Fiat lux

12 août 2016 par Vincent PAYET

1. Récession du réel.

Le Réel, avec ses vérités essentielles, sublimes, absolues, ne semble vouloir freiner sa course quand l’ardente, la jeune, l’humaine Intelligence tente sa lente approche. Il se comporte telle une beauté dans la plus grande pudeur, une créature d’exception, une galaxie insaisissable — un corps toujours en fuite…

 

2. De la céleste patience.

Des millénaires ont été nécessaires pour que la conception de temps absolu et d’éther disparaissent. Soyons donc patients… L’heure viendra, où d’autres idées, d’autres principes, d’autres idoles seront renversées, brisées par les pas sévères de l’Entendement, par les graves souliers de la Science, par les hautes ondes de la Raison… Où tous les soi-disant invariants goûteront les transformations, les évolutions, les révolutions !

 

3. Fiat lux.

Les sylves enchantées cherchent des arbres élancés, gracieux, de haut fût ; des êtres engagés, déterminés, du bois en effervescence ; ces frondaisons qui s’enrichissent, ces sèves furieuses, ces personnalités se mouvant dans l’aisance ; des natures rares, embrasées, bien découplées… des ombres fuyant vers les lumières ; ces fûts de candélabre élevant leurs branches en direction des hauteurs, prêts à recevoir les rayons, prédestinés à les rejoindre — disposés à réfléchir et à rendre clair. Oui, vous ! ô les nobles éclairages des avenues et des places, les bienfaiteurs publics, les combustions émettrices ! Vous, les combustions salvatrices !

 

4. Le visage de l’ironie.

Émergeant lentement des eaux vagues du sommeil, il revoit encore, une légère sensation de resserrement dans les entrailles, sous un élégant chapeau, tels ceux portés autrefois par les demoiselles distinguées, ce visage figé dans un sourire éternel. Qu’y a-t-il à l’intérieur de ce souvenir, sous la coiffure : sous ce symbole de la jeunesse, de la pureté, de la joie ? — Un crâne non moins pur… un visage immobile… une figure qui attend… — La Jeunesse, tous les jours s’éteint ; et, la maîtresse étant absente, la parque, sans fin occupe sa demeure.

 

5. Plaisirs esthétiques.

Comme l’endroit est ennuyeux, les horaires rigides, les paroles devant être prononcées au cours de la journée et de toutes celles qui suivent profondément monotones ! Mais voyez cette attitude du corps, et ce maintien de l’esprit ! Observez les frémissements procurés par ces élégants gestes dans le verbe, par cette chorégraphie des apparences, par cette fluidité et cette délicatesse au sein de l’expression. Ô les saveurs délicieuses ! Oh ! quelles festivités parmi les routines, quel exemple et quelle preuve — quelle célébration de la forme en dépit des obstacles, de tout… du fond !

 

Photo © iStockphoto.com / Matriyoshka

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À la recherche

À la recherche

11 août 2016 par Vincent PAYET

Au sujet du caractère essentiel de l’adéquation de la profession aux propriétés fondamentales de l’âme, tant de choses ont été dites ; et si peu, pour ce qui concerne le monde des loisirs. On croit généralement, à tort, que ces moments arrivent comme une sorte de récompense après la sueur, la contrainte et la plainte — tel un réconfort après l’effort — et qu’il suffit simplement de remplir ces espaces de temps éphémères, et ce, quelle que soit la manière, pourvu qu’il y ait plaisir. Le trouble réside dans ce que l’on entend ordinairement par « plaisir », « profiter », « bon temps » : si ce à quoi l’on songe tient de l’activité exigeante, requiert la majorité des forces individuelles, favorise le développement de la personnalité, la complexification de l’être, alors, oui, il semble que l’on puisse déclarer que la tâche réalisée soit probablement bénéfique. Mais si, au contraire, l’enjeu se situe uniquement dans le fait d’utiliser passivement ce temps disponible, d’oublier quoi qu’il en coûte les continuelles alarmes, alors, dans ce cas, il y a, cela tend vers la certitude, dilapidation de précieuses ressources, stagnation psychique, voire même régression. Le corollaire ? La personne cheminant par exemple dans l’impossibilité momentanée de changer de fonction se voit dans la misère, subissant une souffrance double, un volume double de poison, un « double whisky » — je dis Double, car j’entends pas là pendant l’emploi et après celui-ci ; et en plus, de sa situation, elle doit en assumer la responsabilité pleine et entière ! En outre, précisons l’évidence : les effets ne touchent pas seulement la victime, mais la totalité de la société ; laquelle devient à son tour la personne éprouvant les dommages, les répercussions fâcheuses, puisque cette dernière est privée des potentialités, des talents, des énergies favorables à elle-même — à tous. Car en effet, au cours d’un effort commun, lorsque des membres, des organes, des constituants d’un même corps concourent à la prospérité de l’ensemble — ce grand corps social —, la défaillance chez l’un produit nécessairement une dégradation des conditions, des régulations, de la vitalité du tout. Las ! y a-t-il actuellement un esprit qui fasse véritablement attention aux modalités d’écoulement de son existence ?… Qui sache y voir clair, au milieu de la sinistre fabrique des loisirs ?… — Ah ! fasse le ciel que les hommes d’aujourd’hui s’y opposent et répondent : Non ! — à l’Asservissement ; Non ! — à la malsaine Dépendance ; Encore non ! — à la Perversion du temps libre !… — et se mettent sans plus tarder… à la recherche de la qualité.

 

Photo © iStockphoto.com / martin951

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