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Esprit et Liberté

Un espace et un temps pour les esprits libres

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Archives pour juin 2016

Le sel de la vie

Le sel de la vie

6 juin 2016 par Vincent PAYET

1

Le sel de la vie

Qu’y a-t-il de plus précieux, que l’esprit et la liberté d’en jouir ?

Que cela nécessite-t-il ? — Le temps et la possibilité de le faire.

Qu’est-ce qui est requis ? — La concentration, l’attention soutenue : une énergie psychique canalisée, orientée vers un but valable, et le soin méticuleux, la grande application à l’égard de l’indifférence, la grande négligence envers les trivialités du monde, ces parasites qui détruisent les instants disponibles, comptés, rares.

Mais de nos jours, on gaspille tout : l’élément essentiel, vital, celui qui confère à l’existence sa saveur, sa valeur, le sel de la vie même dans la vase — se dissout… Il y a crise, et une crise grave, généralisée — une « crise de l’esprit1 », pour emprunter les mots à Paul Valéry.

Répétons-le encore : « Notre époque, bien qu’elle parle beaucoup d’économie, est gaspilleuse ; elle gaspille ce qu’il y a de plus précieux : l’esprit2 »…

 

2

Calices et altitude

De quel remède dispose l’individu face aux gesticulations menaçantes du grand Dégout du monde ? — De l’art. Car lui seul est en mesure de soutenir les battements du cœur, de l’exhorter, le rassurer, l’exalter — de les maintenir. Il est cette main fort secourable, cet ami souvent affectueux et sûr qui accompagne et rassure les enfants sur les routes ; il est cet Oeil fier, éloignant la misère, qui en battant des ailes les élève au-dessus d’eux-mêmes, de leur condition et des hommes. — Là-haut, il leur procure, aux bambins volontaires, la force, la légèreté et la latitude nécessaires pour déverser sur les petites sphères ainsi que sur leur propre tête les foudres, les larmes, les pluies acides, le désespoir, mais aussi le calme, la douceur, le bonheur : les nuées ardentes et la brise parfumée, les furieuses tempêtes et le tiède zéphyr. Car c’est bien cela que la voie artistique offre à l’humain : la distance nécessaire pour se supporter, et l’opportunité d’éprouver l’intensité, celle de la peine et de la gaieté. — Là-haut, les lourdes chaînes se brisent et les volontés se bronzent ; des cœurs pleurent, rient, se révoltent, s’expriment ; les âmes, devenues moins pesantes, y retrouvent des degrés de liberté oubliés ; fureur et folie y sont même permis ; dans les tourbillons de l’altitude, les phénomènes se mêlent, les âges ne sont plus qu’illusion, la naïveté et la connaissance, le puéril et la maturité, le volatil et le grave, l’enfant et le vieil homme, le vertueux et l’immoral, l’innocent et le coupable, le criminel et le saint, le fou et le sage se prennent la main : au sein de ce chaos primitif, au sein de la soupe primordiale, tout y redevient possible, tout… Mais tout ceci vous est déjà connu, à vous autres artistes du globe, qui savez exprimer votre             « ultime reconnaissance envers l’art3 » ; à vous qui « ouvrez l’Oeil » et qui êtes capables de discerner le calice d’amertume, la basse coupe de l’agonie d’avec celui tout autrement altier de l’art ; — à vous qui, en ce dernier, osez y boire !

 

  1. Cf. Paul Valéry, Variété I et II (coll. Folio/Essais, Éditions Gallimard, 1924, pour Variété I).

  2. Friedrich Nietzsche, Aurore (Paris, GF-Flammarion, 2012), 160.

  3. Id., Le Gai Savoir (nouv. éd. rev. et augm., Paris, GF-Flammarion, 2007), 158-159.

     

 

Photo © iStockphoto.com / rreilly

Classé sous :Journal

Tératogenèse

Tératogenèse

5 juin 2016 par Vincent PAYET

1

Transfiguration

« Hier, éponge et serpillière, aujourd’hui, je suis bâton et balai », raconte un homme neuf après avoir subi une transfiguration.

 

2

Inconséquence

Ô Inconséquence, ô la coupable ! Combien d’espaces, de temps, de matières, de rayonnements, d’énergies l’on consent à sacrifier, pour t’obéir. Tant de matériaux, de ressources physiques et psychiques, d’unités de vie, de natures sont perdus à jamais, abîmés, à travers ta gueule immense qui avance, — qui court !

 

3

Tératogenèse

L’humanité bénéficierait grandement de la naissance d’une science dédiée à la culture, particulièrement à l’étude de ses monstres. Cette science s’intéresserait aux anomalies les plus marquantes, les classerait, s’interrogerait sur leurs origines et analyserait leur développement. Elle viserait à la détermination des causes de ces malformations, elle développerait une connaissance fraîche, en quelque sorte une généalogie inédite — laquelle interrogerait les unités d’informations susceptibles de s’intégrer au patrimoine collectif ou s’y étant déjà incorporées. Une « tératologie1 étiologique » donc, afin d’appréhender les racines des idées monstrueuses — j’entends ces mèmes décadents —, de les amender si elle le peut, de les sectionner si nécessaire. Elle consisterait en une thérapeutique nouvelle de l’ensemble des acquis et références, pour un jardin de l’esprit autre. Elle serait ce tribunal où les pensées toxiques comparaîtraient, ce lieu dans lequel, après s’être interrogé sur leurs propriétés, leur nature, leur point de départ et leurs transformations, on les jugerait impartialement en considérant la menace potentielle qu’ils représentent ou leur éventuel impact actuel, — en estimant les risques et les bénéfices, leur valeur positive ou négative au regard de l’évolution humaine dans sa globalité.

 

  1. Le mot signifie la « science des monstres qui traite plus particulièrement des anomalies congénitales ou héréditaires les plus aberrantes, en établit les classements d’après leur aspect anatomique (tératologie morphologique), étudie le développement de l’embryon mal formé (tératologie pathogénique) et tente de déceler les causes de ces malformations (tératologie étiologique ou tératogenèse) ». Dictionnaire Trésor de la langue française informatisé (TLFi), disponible sur

    www.cnrtl.fr/definition/tératologie.

     

 

Photo © iStockphoto.com / VladimirCetinski

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De la logique chiffonnée

De la logique chiffonnée

3 juin 2016 par Vincent PAYET

Je considère un phénomène, une chose ou un aspect des choses ; dès lors deux individus s’approchent de moi, et chacun d’eux se met à raconter une histoire différente concernant la même situation, la même propriété, le même évènement ; chaque théorie en fait le récit et explique les faits sans qu’il soit possible de déterminer laquelle est la mieux fondée, laquelle est davantage réelle, ou bien supérieure à l’autre.

Le monde paraît être constitué de ces systèmes d’idées embrassant individuellement un ensemble de phénomènes distincts. Entrevoir ses dualités, ses pluralités, sa complexité pourrait consister à considérer cet univers, physique et psychique, comme un réseau d’idées et de faits, d’histoires plus ou moins vraies relatives aux réalités, chaque description prouvée englobant une ou plusieurs manifestations. « Il ne semble pas exister, écrivent Hawking et Mlodinow, de modèle mathématique ou de théorie unique capable de décrire chaque aspect de l’Univers […] à cette théorie unique se substitue un réseau entier de théories baptisé M-théorie1. »

Peut-être devons-nous oser étendre ce concept au-delà de la cosmologie, et énoncer l’idée suivante : que l’on porte finalement notre regard dans le domaine de la logique ou dans celui de la psychologie, de la philosophie, etc., des vérités parfois — souvent… — contraires se croisent, se chevauchent, s’emmêlent, et prospèrent ; tout ceci en un métacadre peu ou prou cohérent formé par les bornes de la connaissance du moment.

Si l’esprit veut continuer à comprendre ce qu’il est et où il vit, peut-être est-ce la                       « composition » de la logique même, ainsi que sa structure, en somme, la nature de la logique, qu’il faudrait qu’il conçoive d’une manière nouvelle. — C’est ce quadrillage gigantesque, ce damier étrange composé de lignes droites perpendiculaires et parallèles, mais également de courbes et d’entrecroisements, d’espaces multiples, biscornus, « chiffonnés » (pour reprendre un terme qui est extrêmement cher à Jean-Pierre Luminet2) qu’il se doit de mieux visualiser et appréhender. C’est enfin le labyrinthe mystérieux et majestueux de l’existence, pas seulement ses chambres, ces galeries, mais sa « topologie », son essence, son arcane, qu’il lui faut explorer — c’est le fil d’Ariane qu’il doit retrouver…

 

  1. Stephen Hawking et Leonard Mlodinow, Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? (Paris, Odile Jacob, 2011, 2010), 71-72.

  2. Voir par exemple J.-P. Luminet, Illuminations (Paris, Odile Jacob, 2011).

     

Photo © iStockphoto.com / bestdesigns

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De l’avantage d’être fou

De l’avantage d’être fou

3 juin 2016 par Vincent PAYET

Imbéciles, insensés, grossiers personnages du globe, comme vous nous répugnez ! et comme on vous envie ! Ignorant que vous n’êtes que des hommes, étrangers à la folie qui pousse l’humain à greffer à lui-même des ailes grotesques et à s’élever vers les dieux, vous embrassez votre vraie nature, vous évoluez dans la spontanéité : vos âmes se mêlent à leurs propres vérités, et s’y baignent à longueur de journée. Ne tentant point de vous déguiser, de vous dissimuler sous la science, l’art, la sagesse, vous vivez en jouissant et des plaisirs du monde et de la simplicité de votre vie de bête, jamais insatisfaits de votre condition, jamais à vociférer contre la fortune qui tire sur les fils accrochés à vos bonnets à sonnettes. Combien en vous voyant on ne peut s’empêcher d’éprouver un puissant sentiment de jalousie, et parfaitement justifié qui plus est : vos esprits sont épargnés par les plus grandes misères, les plus fondamentales, les effroyables tourments — ils se déplacent gaiement sans le doute, sans la peur, sans l’accablement ! — « Oui, comme l’écrit Érasme, plus les hommes s’adonnent à la sagesse, plus ils s’éloignent du bonheur1. » Et cette affirmation, conforme à toutes les pensées valables, peut choquer le bon sens par ses faussetés, mais, elle contient autant de doses de vérité — la lourde langue du « Réel » est bifide ! Vrais fous, qui peuplez les terres : ma raison, ma conscience… je… vous hais !… Vous, mes semblables, vous — mes frères !

 

  1. Érasme, Éloge de la folie (Éditions Mille et une nuits, 2006), 72.

 

Photo © iStockphoto.com / Jan-Schneckenhaus

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La retraite

La retraite

2 juin 2016 par Vincent PAYET

Devant l’Incrédulité et l’Obstination aveugles de certains interlocuteurs, fréquemment, rien de ne sert de s’acharner, de défendre quelques pensers : les deux ennemies étant trop puissantes, il est bien plus profitable de céder, de s’éloigner d’elles, — de battre en retraite !

Lorsque l’emploi est pénible, la charge fort lourde, l’inutilité de la tâche par trop pesante, l’individu devrait être forcé de se retirer de la frénésie ambiante, des chaînes meurtrières, de l’automatisme destructeur. — Les machines ne sont-elles pas faites pour cela ? — Quoi ? désire-t-il tellement devenir un de ces robots des temps modernes : une volonté effondrée, une pièce froide supplémentaire parmi les âmes gelées ! Disposerait-il d’un nombre de vies illimité à ce point qu’une de plus ou ne moins n’y changerait presque rien ! Bref, ne faudrait-il pas que le constat de cette situation inhumaine impose, quel que soit l’âge, que les consciences concernées, les Accablées, soient mises à la « retraite » d’office — pour atteinte à la dignité de la personne humaine ?

Face au désordre du monde, à ses nombreuses bulles bien vides qui éclatent, et aspirent à faire résonner leurs coups dans toutes les oreilles, à répandre le fracas et la fumée, le tumulte et le délire, n’est-il pas nécessaire de prévenir notre attention, de la préserver, de l’inciter à s’échapper ? Et mieux encore, de la soutenir, de l’aider à respirer et à s’installer : à prospérer dans une profonde retraite ? — En redécouvrant les lieux, loin de tout et au plus proche d’elle-même, en cet éloignement des intoxications de la société la conscience s’y laverait de la tête aux pieds : la petite y réapprendrait sa langue maternelle, elle y réapprendrait ce qu’est l’air pur — elle reprendrait son souffle, vital.

En somme, le réveil n’est-il pas devenu essentiel ; et n’y a-t-il pas urgence ? Toutes ces âmes présentes n’ont-elles pas cruellement besoin de se faire au sein d’elles-mêmes un espace privilégié, protégé, sacré pour leur propre sagesse, pour leur croissance, pour leur jardin ?

C’est l’heure de la retraite, et la trompette s’agite dans les cœurs ! Mais les membres ne suivent pas ! — Faut-il s’en étonner, puisque les organes sont sourds ?

Dieux ! que hésitent-elles encore ? — « Se retirer n’est pas fuir1 », dit le proverbe. Et même si l’assertion se trouvait appartenir à la fausseté, ne devraient-elle pas, toutes ces victimes, faire valoir l’idée italienne selon laquelle, « un bel fugir tutta la vita escarpa » (« une belle fuite sauve toute la vie ») ?

 

  1. Sancho Panza. — Cervantès, Don Quichotte.

     

Photo © iStockphoto.com / kanyakits

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Pour une véritable justice environnementale internationale

Pour une véritable justice environnementale internationale

1 juin 2016 par Vincent PAYET

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Pour une véritable justice environnementale internationale

Une guerre globale se produit maintenant sous nos propres yeux : celle de l’humain contre la nature. Le nucléaire, l’agriculture intensive, la disparition des espèces, l’assèchement des mers, la déforestation, l’écophagie sans cesse prospère — l’écocide planétaire s’épanouit, d’une manière singulière. Les armées nombreuses, qui pullulent, déversent partout leur instinct de domination inouï, produisent une dégradation des terres, de l’air, des océans, du climat et causent fréquemment des altérations irréversibles, des blessures irrévocables aux écosystèmes actuels. La Terre n’est plus la mère, la compagne et la fille de l’Homme, mais son esclave, et, après l’exploitation de l’homme par l’homme, émerge désormais l’effroyable « exploitation » de la nature par l’homme — et elle est colossale. Il y a destruction systématique et généralisée, il y a menace pour la paix et la sécurité des populations présentes et des générations à venir et il y a crime : celui de l’humanité — ce défoliant, l’agent orange — contre l’une de ses plus belles plantes : son humanité. L’inconscience, l’irresponsabilité, l’Inhumanité doit être traînée devant les tribunaux du bon sens, et au plus vite. Car en effet, l’homo sapiens, tout à fait demeuré, comme il n’est plus permis de le rester, déséquilibré à souhait ne sent pas l’imminence du danger, l’incroyable déséquilibre qu’il sème en la vie : le grand singe est aveugle — aveugle à la beauté du paysage, et surtout, au péril résidant en sa propre demeure. Mais cet aveuglement de l’empêche pourtant pas d’épandre en tous lieux, en dehors de lui et en lui, sa sottise — son poison le plus puissant et le plus stable. Institutions financières, « grands » patrons, États, chefs de gouvernement, cabinets d’expertise environnementale, individus sont tous les responsables directs, ou bien les complices — oui, ne feignez point l’étonnement ! les principaux coupables d’un tel état de choses, c’est vous, chers confrères inhumains ! — de l’insoutenable massacre perpétré allégrement. La planète languit, les ressources naturelles du monde entier sont dans les mains du marché1 ; mais que leur importe tout ceci, aux petites sphères joyeuses obnubilées par la Croissance, cédant aux deux astres conquérants : à la finance et à la folie ? Que leur importe tout ceci, à ces esprits dans la lune ignorant ce qu’ils sont et d’où ils viennent, à ces âmes à la dérive parmi les lames d’un Capitalisme insensé, — à cette multitude de corps flottant au sein de cette ère incertaine, avec leurs vastes oreilles cachées sous leurs minuscules bonnets à grelots ?! — Manifestement, très peu. D’où l’intérêt des manifestes !

 

  1. « L’ensemble de la planète devient une marchandise cotée […] Désormais, les acteurs financiers peuvent spéculer sur la dégradation des écosystèmes. » Agnès Sinaï, « Guerre totale contre la nature », Le Monde diplomatique, septembre 2015.

     

2

Jusqu’au bout de la nuit

La Terre de son sang

toujours peut se vider,

dans la folie humaine

sans cesse se noyer,

qu’importe tout cela !

     La finance alimente

continûment sa danse

sur le grand fond sonore

d’une nature en ruines,

sur ses cris étouffés —

rien n’y fait, rien ne change.

     Spéculons, titubons,

et surtout, méprisons,

ivrognes que nous sommes,

consciences ensommeillées,

aveugles et avides,

jusqu’au bout de la nuit !

     Néanmoins une chose

de certitude est pleine,

c’est qu’il n’est pas certain,

que demain, projecteurs

ainsi que toute enceinte

sauront se rallumer.

 

Photo © iStockphoto.com / Brian Brown

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Vérité, Liberté et Singularité

Vérité, Liberté et Singularité

1 juin 2016 par Vincent PAYET

C’est en étant à l’écoute de ce qui croît dans le tréfonds de son être que l’homme, appuyé, irrigué par cette « nouvelle » connaissance, est en mesure de se developper, de devenir qui il est — de goûter sa liberté.

C’est par une attention soutenue, l’authenticité et une détermination sereine, assurée, que l’âme, jadis indifférente à elle-même, à tout ce qui s’y passait, apprend à se connaître,             « s’éduque », et se « forme » — que des chaînes sont brisées, et qu’une singularité naît.

Mais la violence que chacun se fait à gêner ses inclinations, les menottes qui contraignent les existences, qui soumettent les individualités sous le pouvoir suprême des influences extérieures et du chaos mental, seule celle, seul celui qui les porte, sait les ouvrir ; l’individu seul possède la clef nécessaire et la volonté qui convient à sa tâche.

L’esprit libre dispose en lui des moyens de se libérer. Car en effet, qui d’autre que lui peut à son gré disposer de sa vie ? Et c’est à lui de les saisir ; comme pour les choses les plus valables, les plus précieuses, les plus grandes, il ne suffit pas de les attendre : elles imposent qu’on prétende à les conquérir, et qu’on agisse en conséquence. — Elles ne doivent pas être regardées comme des acquisitions faciles, mais bien comme des conquêtes rudes.

Ce n’est qu’à ce prix que l’humain est capable de reprendre possession de son essence et de son destin… ce n’est qu’à ce prix qu’il est capable de regagner la rive, son gîte, sa véritable patrie.

Mais à notre époque, combien on néglige ceci : pour tout individu, où est la singularité, là sont et sa propre vérité et sa propre liberté.

 

Photo © iStockphoto.com / RoGa_Pictures

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