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Esprit et Liberté

Un espace et un temps pour les esprits libres

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Archives pour avril 2016

Le contre nature et le mal de cœur

Le contre nature et le mal de cœur

30 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo © iStockphoto.com / frimufilms

 

Qu’on aime à infliger à son être de formidables souffrances !

Et que de douleurs si vastes errent dans une si minuscule ménagerie !

Que d’idées, d’attitudes, d’actions envahissent, au sein de la « morale », de l’éducation, des mœurs, des civilisations, des cultures, la sphère du contre nature !

Et que de repentirs profonds et inesthétiques peuplent tous ces tableaux humains !

Les fonctions digestives sont troublées, et les maux persistent : le « mal » prospère. Pourtant les hommes semblent aspirer aux nausées et aux vomissements, et toujours davantage ! Les individus agissent comme animés d’une inextinguible soif de décadence, comme aspirés par la spirale infernale de la dégradation physique et psychique.

Le corps et l’esprit de sa créature étant dérangés, peut-on encore s’étonner à ce point que la vie elle-même éprouve un formidable haut-le-cœur ? Car comment des phénomènes aussi inouïs, se produisant en ses propres entrailles, pourraient-ils la laisser indifférente ? Peut-on, qui que l’on soit, demeurer insensible à une misère de cette espèce, à de pareilles secousses sismiques ?!

En somme, comment serait-elle capable, cette existence, même armée d’une telle vigueur, de contenir de tels débris, de telles cendres, de tels cadavres ! Eh bien, elle ne l’est pas !

Et devant tant d’horreurs, elle est saisie d’écoeurement : elle aussi subit, mais pour des raisons bien différentes… le terrible égarement… l’effroyable… mal de cœur.

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Des goûts

Des goûts

29 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo © iStockphoto.com / xrender

 

L’âme des peuples à faim : elle mange tout.

Sa nature est celle d’un esclave qui ignore même la condition d’affranchi.

Cet aveuglement dans le violent appétit, ce précipice dans la gueule de l’esprit, est une objection pour la délicatesse, pour le noble raffinement, pour l’art de méditer.

La noblesse des pointes, la subtilité de la pensée, la hauteur de ses piquants, semblent toutes tomber dans une sombre incapacité : celle de réveiller les besoins et les instincts véritables dans les corps et dans les têtes – l’incapacité de susciter et de révéler le goût rare.

Car celui-ci est altéré dans sa physiologie, ne le perçoit-on pas ? Ici, maintenant, c’est la saveur même qui est méconnue, qui devient toujours plus étrangère ; ce sont les papilles qui sont touchées au sein de la grotte obscure des cultures actuelles. Et elles oscillent dangereusement, les estropiées !

Pourtant leur situation réclame, de toute urgence, des soins attentionnés, une rééducation adaptée, faute de quoi elles seront englouties, et leur hôte avec elles, par l’affamée : par le goût dépravé, mauvais, – par la Vulgarité…

Nos sociétés incurieuses les ont laissées se déformer et trébucher, hélas ! Mais n’ont-elles pas compris que rien n’a plus de valeur qu’un estomac reformé… qu’un plaisir, qu’un désir davantage « élevés » – qu’un appétit bon : réhabilité ?

Ainsi, d’où provient le grand dégoût qui dans les cœurs sensibles demeure ? – Cela provient de ce que, ces vérités, les yeux s’obstinent à les refuser, persistent à ne point les goûter !

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Ressentir le monde

Ressentir le monde

28 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo © iStockphoto.com / bestdesigns

 

Il est des paroles qui doivent soit parler, soit se taire à jamais…

 

Que regardant de près les âmes humaines,

J’éprouve les joies et les haines !

Que d’êtres et de choses peuvent résider

En de pareils lieux pleins à éclater !

Comme cette formidable scène porte en elle

Force oublis et force appels,

D’innombrables promesses

Et autant de tristesses !

Mais quelle chance aussi d’y pouvoir

Et descendre et déposer un vouloir !

 

Vie ! avec quelle affection mon cœur vous enserre !

Avec quelle amour mon alarme se resserre !

Ainsi, Sort ! Daignez recevoir mes plus tendres remerciements,

Pour l’ensemble de vos présents et pour vos châtiments.

 

Ici, dans ces cœurs où je me rends, tout évolue et rien de change :

Les peines et les satisfactions sont enveloppées d’un même lange ;

Les secondes s’écoulent, le sang trépasse,

Mais la nature des transports jamais ne se lasse.

Et ce sont eux, les responsables que j’abhorre,

Eux, les entités que j’adore.

 

Humanité, je te vois désormais, et, en mes yeux, la variété de tes reflets,

Forme journellement les mêmes effets ;

Parmi tant de diversité, cette constance me surprend :

Comment est-ce possible qu’au milieu du différent,

Au sein de l’infinité des nuances,

L’esprit soit en mesure de distinguer les alliances ?

Colère, Tendresse, Tristesse, Peur… peuvent-elles être diminuées :

En de simples couleurs être emprisonnées ?

Chacune, et même la plus primitive,

Ne constitue-t-elle pas un monde en définitive ?

 

Dans ce tableau tumultueux, mêlé au désordre,

Accompagnant les formes et évitant de me tordre,

Je sens les consciences, ressens le monde ;

Je vibre au rythme de ses beautés, de ses atrocités, de son onde.

 

Ô Dieux ! si désormais vous me voyez sursauter

Songez qu’à force dans ces eaux de tremper,

Les deux âmes s’étant mariées, nos natures mélangées,

Mon corps, mon être, toutes les choses n’étant plus gênées,

 

Maintenant se lèvent, croissent et s’épanouissent comme jamais !

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L’identité prise de nausées et les ordres irrésistibles

L’identité prise de nausées et les ordres irrésistibles

27 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo iStockphoto.com / yayayoyo

 

De quoi jusques à la pensée l’individu doit-il se garder ? – Du laid, du méprisable, du vil. Mais, ordinairement, cela est précisément ce que l’on n’aperçoit plus, ce qui, collectivement, est caché en plein jour, est dissimulé dans la clarté… Les yeux ont cessé de voir, c’est le silence des sens qui règne désormais, qui apprête son brouillard, qui prodigue ses bons soins. Toutefois, certaines vérités, dans certains cœurs poussent trop fort : elles sont faites pour jaillir, et, les organes étant sensibles à leur nature, ils ne savent ni ne peuvent les contenir. Elles se mettent alors à crier… elles débordent – le jour parvient toujours à arracher les secrets, à donner la parole aux voix étouffées. L’âme humaine est sans doute conçue ainsi, qu’elle ne peut aisément s’accepter vraiment : elle invente – l’astucieuse ! – et use de toutes sortes de stratagèmes, pour à ses yeux, paraître innocente telle une gemme. La situation est grotesque et l’évolution prévisible, mais est-ce si important, quand la plupart sont de mèche et que les sons sont inaudibles ? Les desseins du sort sont parfois si curieux : s’acharner à exprimer tant de malice, est-il permis de jouir autant d’un jeu ? Est-il possible dans les têtes de semer à ce point l’horrible et l’abject, et d’observer les bras croisés, la scène interminable se dérouler à ses pieds ? Est-il possible de tellement mépriser sa créature, à ne plus ressentir la pitié pour sa propre progéniture ? N’a-t-il pas la possibilité de se résoudre, simplement par compassion, dans ces consciences à répandre de plus doux rayons ? Destinée, il ne t’est pas demandé de t’y attaché, uniquement de permettre la dignité. Et cela afin que les hommes puissent aimer, puissent… s’aimer. Quelque désolante vue que ta volonté au regard daigne offrir, à ta force la douleur ne saurait que souscrire. Mais il est des souffrances d’une intensité surnaturelle, qui dépassent l’entendement, qui transgressent la mesure, et qui sont incapables de pleurer en secret. Leurs larmes sont des flots révoltés, leurs soupirs des tempêtes déchaînées. Comment peut-il en être autrement lorsqu’une impulsion sous-jacente les somme de parler, lorsque sont chuchotés à l’oreille des ordres irrésistibles ? lorsque cette voix intérieure résonne en elles en leur disant :

« En voilà assez ! Ton identité même est prise de nausées ! En vérité, c’est elle qui t’informe, qu’un jour supplémentaire, ce cours des choses et des hommes, tu ne peux supporter. Fais donc rugir ta foudre, réveille donc tous ces morts ! qui dans les villes et les campagnes offensent le beau sans relâche et à la vie font grand tort ! Offre-leur à tous la puissance de tes coups, le fracas du réveil ! Apprends-leur à aimer ta fureur, à rechercher la terreur et les pleurs, car eux seuls permettent de quitter la stupeur. Apporte dans les petits cœurs troublés ta parole qui dérange, ton lange méconnu, ta douceur méprisée. Ne laisse pas l’obscurité recouvrir le battement irrégulier, ne la laisse pas le perdre, ne la laisse pas l’ensevelir. N’autorise point le grand froid de l’ignorance à geler les consciences. L’humanité est encore bien jeune pour que tu délaisses ton indulgence, pour que tu la tiennes à jamais à distance. Toi, Souffrance, toi, Conscience consciente, peut-être au départ seras-tu négligée, maltraitée… patience !… Les oreilles, tels les boutons de rose, éclosent dans la persévérance. Parle-leur avec constance. En des sépulcres scellés, emprisonne leurs excès, leur dérive, leurs horreurs. Délivre-les de tous ces Dragons, de toutes ces sirènes : de tous ces bas-fonds, de cette hideur, de ces bassesses – qui les hantent, les pressent, les oppressent. Et si jamais le courage, l’espoir, la haute volonté tentaient de te fuir un jour, tu te rappellerais de ton essence toujours, tu te souviendrais de toi. Ainsi, tâche à l’avenir de garder à tes côtés ta lance invulnérable, et d’agir, de grandir, d’évoluer en souverain, en vainqueur, en guerrier » ?

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La folie bienveillante

La folie bienveillante

26 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo © iStockphoto.com / volofin

 

Un homme marchait dans le désert. Il venait d’assassiner son chameau à force de l’obliger à supporter un chargement trop lourd. Son esprit égaré et seul se consumait lentement sous l’écrasant fardeau, sous la misère humaine lorsque, brusquement, une mystérieuse créature apparut devant lui et parla ainsi :

« Le curieux animal progressera-t-il un jour débarrassé de son inconcevable étourderie ? Marchera-t-il sur des sentiers lavés de sa sueur répugnante, de sa bêtise dégoulinante ? sur ces voies propres à l’élévation, à l’authentique joie, à la véritable progression ? sur ses chemins gracieux, sur ces allées ailées ?

Cette évolution que je viens de décrire étant peu accessible à la plupart, c’est là que j’interviens, moi, la Folie bienveillante. Je baigne les âmes qui, dans mes eaux caressantes, dans ma douce fraîcheur veulent bien s’abandonner. Je les inonde de mes ondes délicieuses, j’ensevelis leur amertume, leurs pensées sombres – j’engloutis leur désespoir ; dans mes bras, leur cœur s’anime : il oublie le grand dégoût, il apprend à vibrer à un rythme différent, il embrasse une espérance neuve.

À bien regarder, même le sage qui s’éloigne vers les hauteurs éclairées ne fait l’expérience que des variations de mes degrés. Il ne le sait mais, les bribes de la connaissance, les possibilités et les promesses de la créativité, l’art même, ne sont, quand il accepte ma présence, que des fruits supplémentaires de ma bonté – les fruits de la Providence !

Eh ! je sais m’adapter aux besoins de mes enfants ! Et si je ne suis pas victime de leur propre folie, de leur indifférence, s’ils ne s’infligent pas les pires peines en choisissant de me rejeter, je saurai bien leur montrer, et leur prouver, que je possède l’art de les combler !

Mais une chose est indispensable pour que de mes faveurs ils puissent bénéficier : qu’ils respectent leur mère ! Car c’est en cherchant à goûter les mystères de ma nature, que les humains, débordants d’une curiosité malsaine, repoussant mes dons et s’égarant sans cesse courent grand risque de connaître la ruine – de sombrer silencieusement, doucement et sûrement.

À trop se prendre au sérieux, à oublier la légèreté, à ignorer la douce cadence de l’existence, la bête, éblouie par la vacuité, laisse les pensées pernicieuses, les considérations-parasites croître dans son sein et aux dépens de sa substance. À brûler d’éprouver les excès défavorables, c’est la matière grise qui se laisse duper, se fait aspirer – c’est la gaieté des vies qui, dans le doux silence de l’inconscience est absorbée.

Pourtant il n’y a, aveugles mortels, qu’une seule chose qui mérite d’être véritablement considérée, qu’un seul être respectable, en tout temps, en tout lieu. Ne l’apercevez-vous point ? Suis-je donc à vos yeux invisible au dernier point ? Qu’importe ! je te ferai taire, impatience ! et j’attendrai la durée nécessaire : que le premier Homme approche et me reconnaisse, et que de ses mains sensibles considérant ma juste valeur, il m’élève des autels. Et déjà un espoir inédit m’envahit : l’apaisante idée qu’une créature humaine soit un jour capable de me louer, de m’honorer, de m’adorer ; l’espoir de pouvoir lui offrir ce qu’elle a toujours au fond désiré et continuellement tâcher de refuser ; l’espoir de ce moment où, au milieu de l’humilité ses doigts écartés vastement, j’y déposerai l’enthousiasme, la gaieté : mes neiges éternelles, mes éternels présents. »

Pour la première fois, l’Homme, transfiguré par ces paroles qui continuaient à jaillir dans son esprit retrouvé, perçut une brise inouïe courir sur son visage, entrer et se répandre dans son âme. Pour la première fois, il ressentit la légèreté de l’air, le délicat et frais parfum de la vie. Et c’est alors qu’il comprit… C’est alors que son cœur commença à s’ouvrir, à sourire, et que toute sa colère, toutes les dunes de misères, de néant, de faiblesse qui l’habitaient s’inclinèrent, s’aplanirent, – et roulèrent dans la poussière.

Pour la première fois, un homme ne se sentit plus seul parmi les grains de sable.

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L’acier et la bride

L’acier et la bride

25 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo © iStockphoto.com / Mikhail Kondrashov

 

Âmes, employez-vous bien le langage de la Vérité ?

Empruntez-vous avec soin les sentiers de la Clarté ?

Un instant change l’humeur des évènements

Qui dispensent leurs gifles plutôt que leurs empressements.

Mais peu importe entend-on, car les lois sont les lois,

Et elles soumettent, quels que soient les émois.

Mais toi, esprit altier, courras-tu sous le joug,

Et baiseras-tu ses pieds tel un étrange joujou ?

Te souviendras-tu que ta grandeur t’incite,

Dans les plus grands tourments à rejeter l’invite ?

Sentiras-tu que s’il doit y avoir un vaincu,

Tu ne saurais sans combattre souffrir d’être battu ?

Tu n’ignores point, tu le pressens, que les vaillants coeurs produisent leur acier

Et qu’il leur est impossible de fléchir sans guerroyer.

Ne sois donc pas surpris si en te voyant

Ma compréhension étonnée est devant le semblant.

Car elle te connaît trop bien, elle sent ta nature ;

Et en t’apercevant ainsi, elle éprouve l’imposture.

Va donc si tu le désires, poursuis ton chemin,

Mon affection, elle, t’enveloppera au loin ;

Avec constance, elle espérera ton éveil :

Sans lui peut-on reconnaître les merveilles ?

Le soulagement d’une âme demande parfois si peu,

Une éclaircie, une teinte douce… quel enjeu !

Inverser la bride et saisir le destin,

Est-il autre remède pour un si grand festin ?

Si à mes yeux un tel spectacle paraissait,

Quelle joie jaillirait pour un tel coup d’essai !

La course des existences attend ses guerriers :

Ces vivants, ces artistes, et tous ces lauriers.

Et c’est heureux : ce genre d’espérance,

Dans certains esprits suffit pour insuffler la chance…

Suffit pour insuffler… la vie.

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Qu’est-ce que la réalité ?

Qu’est-ce que la réalité ?

24 avril 2016 par Vincent PAYET

Photo © iStockphoto.com / agsandrew

 

Tu pensais la Terre plate. Tu pensais occuper le centre de l’univers. Tu pensais être autre chose qu’un animal. Tu pensais ta morale venue d’un monde différent.

Tu te figurais la planète immobile puis tu l’as « dotée » d’un mouvement, et tu t’es persuadé la véracité de la victoire de Copernic sur Ptolémée tout en visualisant la victoire de la raison sur la folie…

Pourtant concernant ce dernier point, et selon Hawking et Mlodinow, « les deux modèles sont utilisables car on peut très bien rendre compte de nos observations des cieux en supposant que la Terre est immobile ou bien que le Soleil est immobile1 ».

Ainsi, qu’est-ce qui est réel ?

Verse dans mon esprit ta sincérité et confie moi ton secret : si tu évoluais au sein d’un programme informatique cohérent, ou bien dans l’imagination ordonnée d’un titan, serais-tu en mesure de découvrir cette réalité « extérieure », cette vérité autre ?… Vraiment ?…

Mais tu ne possède pas l’alternative ! Étant une machine organique, étant gouverné par des règles, des forces, des lois, visibles pour certaines et insoupçonnées pour le reste, tu es           « soumis » aux signaux de tes sens et à l’interprétation de ton cerveau. – Tu es l’esclave de ton Esprit qui est l’esclave de ton encéphale qui est l’esclave de la Nature !

Dans ces circonstances, comment peux-tu encore subir et tolérer l’illusion d’un accès possible à une réalité absolue ? N’est-il pas concevable que, plus sagement, tu te satisfasses – et en jouisses malgré tout ! – d’être un bâtisseur de mots, de théories, d’univers, de nuées ?

Car, pour qui te prends-tu, petit homme, pour te croire à la hauteur d’une perception et d’une connaissance infinies d’un réel objectif, complet, total ?

Cette soif immodérée de conquête, de savoirs, de pouvoir t’aurait-elle fait perdre la raison en t’incitant à ce point à te considérer capable de boire dans la grande coupe lumineuse en compagnie de ces entités en qui tu vois des semblables, – en compagnie de toutes ces divinités que tu souhaiterais oser tutoyer ?

 

  1. Stephen Hawking et Leonard Mlodinow, Y a-t-il un grand architecte dans l’Univers ? (Paris, Odile Jacob, 2011, 2010), 52.

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